Teyana Taylor| NOUNGO |
Il est difficile de reconnaître la jolie jeune femme de 16 ans en première position à la barre de ballet. Sa crinière habituellement sauvage est ramenée dans une écharpe alors qu'elle prend son dernier port de bras et se retire dans le vestiaire avec un tirant de son justaucorps. "Je ne suis pas une fille," confesse-t-elle avec un haussement d'épaules. "Je n'aime pas porter un body en spandex." À son retour, elle bascule un bonnet ajusté sur sa magnifique collection de boucles en tire-bouchon, un affaissement subtil dans son jean Ice Cream et une paire de Air Force Ones technicolor. Oui, Teyana Taylor a retrouvé son air fanfaron.
Vous connaissez peut-être déjà le dernier protégé de Pharrell, issu de sa soirée extravagante sur MTV (Sweet 16) ou du casier de la petite pop dans la vidéo «Blue Magic» de Jay Z, mais V.I.P. le statut a été établi même avant les camées et les grands noms de l'industrie. Lady Beyonce elle-même était tellement impressionnée par les gestes de la triple menace de race Harlem qu'elle lui a demandé de lui enseigner la soupe au poulet et aux nouilles - la danse populaire que Teyana a contribué à innover - pour sa performance aux VMA de 2007. "Ce genre d’amour venant de Jay et Beyonce était fou, se souvient Teyana." Quand il a dit, Yo, tu es une superstar. Je te verrai au sommet, ’j’ai été humilié, comme wow!"
Avec la sortie de son premier album, From A Planet Called Harlem (Star Trak / Intersope), Teyana est enfin en mesure de montrer ses tuyaux et son flux corsé vers le reste de l'univers. L’album est un macrocosme de R & B, de pop rock, de rap et délicieusement riche en crochets collants et en jeu lyrique campy. "Des chansons à la production - toute la direction de l'album est folle", explique le non-conformiste de Star Trak. "C’est une histoire de plaisir."
Bien sûr, la femme stylée représente NYC au maximum, mais c’est son côté décalé et décalé qui en fait une rockstar indéniable - elle est un mélange sans faille de hipster hipster et de skateur. Son style de musique hybride est aussi rebelle et éclectique que sa personnalité et ce n’est pas le résultat d’une brillante équipe de marketing. Il suffit de regarder sa liste de lecture iTunes pour la retrouver dans My Chemical Romance, Green Day, Fall Out Boy, Lauren Hill, Stevie Wonder et Michael Jackson.
Avec la production d’architectes sonores tels que Jazze Pha, Pharrell, Mad Scientist, Frost, Shondre et Hit Boy, la première offre en solo de Teyana a les retombées d’un tremblement de terre qui a fait la fête. Le mélange de battements de pause, de boom bap futuriste et de rendus mélodiques constitue le fond parfait pour le chaos musical de la star.
"Complicated" est une ballade magnifiquement aérienne sur un béguin qu’elle n’est pas tout à fait prête à poursuivre. Je ne peux pas dire que je ne suis pas impressionné par vous / je ne suis pas prêt à investir / je ne peux pas dire que je ne suis pas la fille pour vous / je ne suis peut-être pas encore. Elle chante avec la tendre honnêteté d'une jeune fille dotée d'une forte conscience de soi et d'une grande sagesse.
"Colour Me Pink" est ma chanson préférée ", dit-elle à propos d'un autre célibataire arrivant à l'âge adulte. "C’est un garçon qui me donne envie de mettre une jupe ou de porter un tutu en classe de ballet. C’est quelque chose que toutes les filles peuvent comprendre."
Mais de chez une planète appelée Harlem ne sont pas tous des gemmes fleuries pour femmes et des berceuses émouvantes. Sur "Traduction", Teyana devient intelligente avec son jeu de mots. Elle crache quelques mesures de Hood en patois et la traduit ensuite pour ses fans moins férus d'argot. "Switch It Up" est une autre piste qui exploite son flux. Elle adopte la cadence arrogante de son mentor et déchire le micro d’un battement infectieux de go-go, en le nouant avec son yezir habituel. Ensuite, le shopaholic impertinent se lance sur «Traffic Stop», un événement qui fera chanter tout le monde «Sittin 'à un arrêt de bus / Suckin' sur une sucette / Dans mon café / Je peux faire le trafic stop» .
"La première fois que je suis entré dans une cabine, j'avais sept ans", déclare Teyana. "J'ai commencé à chanter dans le train pour gagner de l'argent, tout en bousculant. Peu importe l'argent que je gagne, je dois encore moudre. Je dois toujours travailler dur pour arriver à ce que je veux être."
Alors que l’ambition ardente des jeunes de 16 ans réussit leur essai sur la route, Teyana s’emploie à atteindre des objectifs plus ambitieux. Pour le moment, l'ingénue du secteur préfère se concentrer sur sa carrière dans l'overdrive.
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